20.02.2018
Qu'est-ce que le "Dark Social" ?
Et si nous vous disions que la majorité des actions de partage en ligne ne s’opèrent pas directement sur les réseaux sociaux ?
Quand nous parlons d’activité sociale sur le web, nous pensons spontanément aux célèbres plateformes sociales comme Facebook ou Twitter. Pourtant, ils ne représentent que la partie publique et visible de l’iceberg. Dans l’ombre de ce partage médiatique réside la réalité de l’usage social connu sous le terme de "Hiden" ou "Dark Social".
L’expression "dark social" a été popularisée par M. Alexis C. Madrigal, journaliste américain, dans le cadre de son activité pour le journal "The Atlantic".
Le "dark social" est constitué des partages de contenus internet qui ne sont pas effectués publiquement sur les médias et réseaux sociaux. Du simple copier/coller d’un article dans un email, jusqu’au partage d’adresses URL ou d’images via une messagerie instantanée, toutes ces actions sont caractéristiques du "dark social". Ce phénomène est proportionnellement plus fort pour certains types de contenus où on ne souhaite pas que la recommandation soit publique (santé, finance, etc.) ou dans un contexte business.
Ces recommandations sont considérées comme obscures car invisibles et non mesurables par l’éditeur du contenu. Cependant, les échanges issus du "dark social" sont estimés à un taux de partage trois plus élevé que sur Facebook pour certains pays. Ces échanges représentent une réelle opportunité et nous rappellent que la définition du social ne se limite pas uniquement aux médias sociaux. D’après M. Frédéric Bellier, ce sont près de 60 à 75% des partages sur le web qui sont réalisés dans le "dark social". Un paramètre fondamental pour les marques dans leur stratégie de communication et de collecte des données.